Convention (n° 188) sur le travail dans la pêche, 2007

Après la ratification de l’Angola, l’entrée en vigueur de la Convention (n° 188) sur le travail dans la pêche, 2007, est imminente

Le 11 octobre 2016, la République d'Angola a déposé auprès du Bureau international du Travail l’instrument de ratification de la Convention (n° 188) sur le travail dans la pêche, 2007.

Actualité | 21 octobre 2016
La convention n° 188, que la Conférence internationale du Travail a adoptée en 2007 à une très grande majorité, révise et met à jour les conventions précédentes de l’OIT sur la pêche. Elle constitue un cadre juridique moderne et souple pour les près de 40 millions de personnes qui travaillent dans ce secteur dans le monde, et couvre à la fois les opérations de pêche à grande échelle et la petite pêche. Cette convention vise à ce que les pêcheurs bénéficient de conditions de travail décentes, tout en garantissant des règles du jeu équitables pour les armateurs à la pêche. Elle est reconnue aussi comme étant un instrument important pour prévenir les violations des principes et droits fondamentaux au travail, notamment le travail forcé et le travail des enfants.

Dix ratifications sont nécessaires pour que la convention entre en vigueur. Après celle de l’Angola, un Etat côtier, il n’en faut plus qu’une. L’Angola, dont le littoral s’étend sur 1650 kilomètres, a produit 277 500 tonnes de produits de la pêche en 2012, dont 267 000 provenaient de pêches de capture marines. Toujours en 2012, au moins 100 000 Angolais étaient occupés dans la pêche, laquelle représentait 1, 7 pour cent du PIB.

La convention a maintenant été ratifiée par l'Afrique du Sud, l’Angola, l’Argentine, la Bosnie-Herzégovine, le Congo, l’Estonie, la France, le Maroc et la Norvège.