Normes internationales du travail

Le Luxembourg ratifie quatre instruments de l’OIT

Actualité | 21 avril 2021
Le 18 mars 2021, le gouvernement du Luxembourg a déposé les instruments de ratification de quatre instruments de l’OIT : le protocole de 2014 relatif à la convention sur le travail forcé, 1930 ; la convention (n° 122) sur la politique de l'emploi, 1964 ; la convention (n° 144) sur les consultations tripartites relatives aux normes internationales du travail, 1976 et la convention (n° 187) sur le cadre promotionnel pour la sécurité et la santé au travail, 2006.

Le Luxembourg est membre de l’OIT depuis le 16 décembre 1920 et a maintenant ratifié toutes les conventions fondamentales et de gouvernance de l’Organisation. Le Luxembourg a souligné son engagement continu envers l’OIT et l’agenda du travail décent grâce à des efforts soutenus pour promouvoir les normes internationales du travail, ce qui s’est traduit par le dépôt, le 18 mars 2021, des instruments de ratification de ces quatre instruments, qui entreront en vigueur pour le pays le 18 mars 2021.

Le Luxembourg devient le 43ème pays de la région Europe à avoir ratifié toutes les conventions fondamentales et de gouvernance de l’OIT et le 51e pays sur le plan mondial à avoir ratifié le protocole de 2014 relatif à la convention sur le travail forcé. Le Protocole relatif à la convention n° 29 demande aux Etats qui l’ont ratifié de prendre des mesures efficaces pour prévenir et éliminer le travail forcé, y compris la traite des êtres humains, l’asservissement pour dette et l’esclavage. Ces mesures doivent protéger les victimes et leur donner accès à des recours efficaces et appropriés, notamment à une indemnisation. Elles doivent inclure des sanctions contre les auteurs du travail forcé ou obligatoire. Le BIT s’est vivement félicité de recevoir ces 4 instruments de ratification, qui démontrent clairement le solide engagement du Luxembourg en faveur des normes internationales du travail. Avec ces ratifications, le Luxembourg contribue activement à la réalisation du travail décent et des Objectifs de développement durable des Nations Unies à l’horizon 2030.