Rapport Mondial sur les Salaires 2010/11. Politiques salariales en temps de crise

Deuxième d’une série de rapports du BIT axés sur l’évolution des salaires, le présent volume passe en revue les tendances des salaires aux niveaux mondial et régional durant les années de la crise économique et financière de 2008 et 2009. Dans la partie I du rapport, on s’est attaché à mettre en évidence le ralentissement de la croissance des salaires moyens mensuels ainsi que certaines fluctuations à court terme de la part des salaires. Ces changements se sont produits dans un contexte de modération salariale au cours des années qui ont précédé la crise et d’accentuation de l’inégalité salariale sur le long terme depuis le milieu des années 1990.

Deuxième d’une série de rapports du BIT axés sur l’évolution des salaires, le présent volume passe en revue les tendances des salaires aux niveaux mondial et régional durant les années de la crise économique et financière de 2008 et 2009.
Dans la partie I du rapport, on s’est attaché à mettre en évidence le ralentissement de la croissance des salaires moyens mensuels ainsi que certaines fluctuations à court terme de la part des salaires. Ces changements se sont produits dans un contexte de modération salariale au cours des années qui ont précédé la crise et d’accentuation de l’inégalité salariale sur le long terme depuis le milieu des années 1990.
La partie II du rapport est consacrée à l’analyse du rôle des politiques salariales en période de crise et de redressement. La négociation collective et les salaires minima peuvent contribuer à la réalisation d’un redressement équilibré et équitable en garantissant que les familles des travailleurs reçoivent leur part des fruits de la croissance économique. Parallèlement, en empêchant la baisse du pouvoir d’achat des travailleurs faiblement rémunérés, on peut faciliter un redressement plus rapide par le soutien apporté à la demande globale. Il est démontré dans le rapport que les stratégies et la conception des politiques sont d’une importance capitale pour faire en sorte que les travailleurs faiblement rémunérés bénéficient de la représentation syndicale et des salaires minima, et l’on fait valoir que les politiques salariales doivent être complétées par des prestations liées au travail et autres transferts de revenu soigneusement élaborés.
La partie III se présente sous forme de conclusion avec un résumé du rapport et la mise en évidence des questions qui revêtent une grande importance pour l’amélioration des politiques salariales.