Table ronde «1+6»

Promouvoir une économie mondiale ouverte, revigorée et inclusive

Le gouvernement chinois et des organisations internationales, dont l’OIT, publient une déclaration conjointe appelant à une mondialisation économique mutuellement avantageuse lors de la Table ronde «1+6» à Beijing.

Communiqué de presse | 12 septembre 2017
Table ronde «1+6», 12 septembre, Beijing
Le Premier ministre chinois Li Keqiang, ainsi que le Président du Groupe de la Banque mondiale Jim Yong Ki, la Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde, le Directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) Roberto Azevêdo, le Directeur général de l’Organisation internationale du Travail (OIT) Guy Ryder, le Secrétaire général de l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) Angel Gurría et le Président du Conseil de stabilité financière (FSB) Mark Carney, ont organisé la Table ronde «1+6» sur le thème «Promouvoir une économie mondiale ouverte, revigorée et inclusive» à Beijing, le 12 septembre 2017.

Le gouvernement chinois et les organisations internationales participant à la Table ronde (ci-après dénommés «nous») sont parvenus au consensus suivant:

1. Evolution et politiques macroéconomiques

Nous reconnaissons qu’en dépit du redémarrage de l’économie mondiale des problèmes profondément enracinés, de nombreuses incertitudes et des facteurs de déstabilisation persistent. Les pays doivent continuer à utiliser tous les outils politiques – politiques monétaire, budgétaire et de réforme structurelle – pour parvenir à une croissance soutenue, durable, équilibrée et partagée. La politique monétaire continuera de soutenir l’activité économique et d’assurer la stabilité des prix, conformément au mandat des banques centrales.

La politique budgétaire sera utilisée avec souplesse et favorisera la croissance tout en veillant à ce que la dette, exprimée en pourcentage du PIB, suive une trajectoire viable. Les politiques de réforme structurelle seront adaptées, hiérarchisées et programmées en fonction de la conjoncture des pays, en misant d’abord sur la relance de l’investissement dans les infrastructures, l’inclusion, l’innovation, l’entreprenariat et la création d’emplois, afin d’augmenter la productivité et la croissance potentielle tout en renforçant la résilience. Les pays doivent améliorer leur communication et leur coordination en matière de politiques macroéconomiques, renforcer encore la croissance et se protéger contre les tensions baissières.

La Chine demeure attachée à un principe fondamental: progresser tout en maintenant la stabilité des performances, en mettant résolument en œuvre de nouveaux concepts de développement, en s’adaptant à la «nouvelle norme» économique et en la pilotant. Elle met l’accent sur les réformes structurelles du côté de l’offre tout en augmentant modérément la demande globale et en améliorant la gestion des attentes. La Chine a en outre mis en œuvre une stratégie axée sur l’innovation, dopé la vitalité du marché et la créativité sociale en rationalisant l’administration, en déléguant des pouvoirs, en renforçant la réglementation et en améliorant les services; elle a facilité la transition des moteurs traditionnels de croissance vers de nouveaux moteurs en encourageant massivement l’entreprenariat et l’innovation.

Grâce à ces efforts, la Chine a obtenu une croissance régulière et renforcée, ce qui n’était pas facile. Au cours du premier semestre de 2017, le PIB de la Chine a augmenté de 6,9 pour cent, ce qui le situe dans une fourchette raisonnable; les grands indicateurs ont dépassé les prévisions, avec une croissance plus rapide des recettes fiscales, des profits des entreprises et du revenu des ménages, et le taux de change du RMB s’est stabilisé. La structure économique s’est ajustée et améliorée, comme en atteste la contribution grandissante de la consommation à la croissance, un ajustement rapide de la structure industrielle, la réduction constante et ordonnée des capacités excédentaires et des retards.

Jusqu’à 16 000 nouvelles entreprises par jour ont été déclarées en moyenne, plus de 13 millions d’emplois urbains par an ont été créés ces dernières années. Le seuil des investissements étrangers a encore été abaissé et l’environnement de marché et d’investissement a progressé. Nous pensons qu’avec l’approfondissement des réformes structurelles du côté de l’offre et l’application de nouvelles mesures politiques, l’économie chinoise est en bonne voie pour atteindre une meilleure croissance, plus efficace, plus équitable et durable, et continuera de concourir à la croissance économique mondiale.

2. Mondialisation économique

La mondialisation a donné un fort élan à la croissance économique mondiale, favorisé les flux de marchandises et de capitaux, le développement avancé des technologies et de la civilisation, et resserré les liens entre les peuples du monde entier. Face à ces défis et ces perspectives, nous devons orienter la mondialisation économique pour la rendre plus tonique, plus inclusive et plus durable. Pour libérer les effets les plus positifs de la mondialisation économique, toutes les économies doivent faire preuve de détermination et engager des réformes économiques, réinventer le modèle de croissance et donner la priorité au caractère inclusif du développement, tout en renforçant la coopération internationale, en évitant les politiques de repli sur soi et en luttant contre toutes les formes de protectionnisme, de manière à promouvoir une économie mondiale ouverte.

La Chine a accueilli avec succès le Forum Belt and Road pour la coopération internationale à Beijing en mai dernier. Reposant sur le principe de larges consultations, d’efforts conjoints et de profits partagés, le Forum a obtenu d’excellents résultats en matière de consultation politique, de connectivité des infrastructures, de promotion du commerce, de coopération financière et d’échanges interpersonnels, et a insufflé un nouvel élan pour promouvoir une croissance interconnectée et favoriser la prospérité commune.

Les organisations internationales participant à la Table ronde saluent et soutiennent cette initiative Belt and Road qui pourrait contribuer à promouvoir la mondialisation économique, à renforcer l’interconnexion régionale et à approfondir la coopération internationale; elles souhaitent s’associer à la Chine et aux pays engagés dans l’initiative Belt and Road afin de la promouvoir.

3. Développement durable

La mise en œuvre du Programme de développement durable pour 2030 doit être à la fois inclusive et respectueuse de l’environnement afin de réduire la pauvreté et de construire une prospérité partagée, aujourd’hui et pour les générations à venir. Les trois piliers du développement durable – économique, environnemental et social – valent pour tous les secteurs de développement: les villes confrontées à une urbanisation rapide, l’agriculture, les infrastructures, le développement et l’utilisation des énergies, la disponibilité de l’eau et les transports. Parce qu’il s’agit d’une responsabilité partagée de la communauté internationale, les pays devraient collaborer pour faire face aux défis mondiaux grandissants – y compris les grandes maladies infectieuses, les crises de réfugiés, le changement climatique et les catastrophes naturelles – et pour apporter leur appui aux pays en développement.

Il est vital d’augmenter les investissements dans les infrastructures pour intégrer les économies mondiales, ce qui stimulera la croissance et contribuera à la réalisation des objectifs de développement durable. Les besoins en infrastructures sont énormes et pressants et vont continuer de s’amplifier. Pour pallier l’énorme manque de financement des infrastructures, nous aurons besoin de financements publics et privés, de technologies et d’efficacité opérationnelle. La préparation des projets est également essentielle pour garantir l’usage optimal des ressources et leur qualité technique, tout comme le respect des normes sociales, de gouvernance et de protection de l’environnement.

Vu l’importance du financement privé, nous nous réjouissons de l’adoption par le G20 des Principes collectifs et ambitions communes des BMD sur l’attraction du financement privé lors du sommet d’Hambourg. Nous soutenons l’Alliance mondiale pour la connectivité des infrastructures et le Fonds mondial pour les infrastructures pour qu’ils puissent jouer pleinement leur rôle en renforçant les investissements dans les infrastructures et le partage d’expériences, et en faisant la promotion conjointe de la connectivité et de l’intégration économique mondiales.

4. Innovation

L’innovation, les nouvelles technologies et la transformation numérique sont d’importantes nouvelles sources de croissance. Nous saluons la poursuite des travaux entrepris dans le cadre du G20, avec l’appui de l’OCDE, qui visent à mettre en œuvre le Plan du G20 sur la croissance innovante et à exploiter le potentiel de la numérisation et de l’innovation en termes de croissance inclusive et d’emploi. Le travail approfondi de l’OCDE sur l’analyse et le suivi des politiques d’innovation, tel qu’il figure dans le Rapport sur l’innovation 2016 du G20, montre que les pays ont encore la possibilité d’améliorer leurs performances en matière d’innovation.

Nos sociétés et nos économies sont actuellement remodelées par les technologies émergentes, en particulier celles qui appartiennent à ladite «nouvelle révolution industrielle» (NRI) qui combine numérisation, intelligence artificielle, internet des objets, bio- et nanotechnologies, impression en 3D, développement et application des nouveaux matériaux, comme l’aborde l’OCDE dans son rapport, La nouvelle révolution industrielle – Rapport pour le G20. La NRI est susceptible de transformer de larges segments de l’industrie et d’améliorer le bien-être général.

Cependant, ces bénéfices vont de pair avec la possible remise en cause des emplois et compétences actuels et des systèmes d’éduction et de formation associés, parce que la NRI impulse des changements structurels de l’économie. Ils peuvent aussi mettre à l’épreuve les approches politiques actuelles des dynamiques entrepreneuriales et commerciales. Pour exploiter au mieux les perspectives ouvertes par la NRI, les responsables politiques doivent soutenir les processus de restructuration industrielle et favoriser le progrès technologique et la compétitivité dans l’industrie, mais ils doivent aussi agir pour faciliter l’adaptation sociale et garantir l’inclusion.

5. Réformes structurelles

Conscients du rôle essentiel des réformes structurelles pour stimuler la productivité et la production potentielle, ainsi que pour promouvoir une croissance innovante et inclusive, nous allons encourager les réformes structurelles à l’échelle mondiale dans de grands secteurs, notamment en éliminant les obstacles aux marchés ouverts et concurrentiels, en améliorant les régimes fiscaux et sociaux, y compris la sécurité sociale, en appliquant une politique proactive du marché du travail et en favorisant les investissements stratégiques dans l’éducation, la formation, l’innovation et les infrastructures. Les économies du G20 doivent activement mettre en œuvre le Programme avancé de réformes structurelles du G20 adopté par le Sommet du G20 à Hangzhou. Les membres du G20 doivent s’appuyer sur les domaines prioritaires et l’ensemble des principes directeurs identifiés dans ce programme pour orienter leurs réformes structurelles et utiliser l’ensemble des indicateurs adoptés pour contribuer à suivre et évaluer les progrès.

Comme l’a fait remarquer le Rapport technique de l’OCDE sur les progrès des réformes structurelles dans le cadre du Programme avancé de réformes structurelles du G20, le G20 a accompli des progrès réels mais encore insuffisants dans ce domaine et de nouveaux efforts s’imposent. Ces dernières années, la Chine a beaucoup progressé en facilitant l’essor rapide de nouvelles industries, de nouvelles formes d’entreprise et de nouveaux modèles, et en accélérant le remplacement des anciens moteurs de la croissance par de nouveaux grâce à la mise en œuvre de mesures réformatrices, y compris la rationalisation de l’administration, la délégation de pouvoirs et l’amélioration de la réglementation et des services, la création d’entreprises, l’innovation et les réductions structurelles d’impôt.

6. Commerce et investissement

Le commerce et l’investissement sont d’importants moteurs de la croissance économique mondiale. La promotion accrue de la libéralisation des échanges et de la facilitation des investissements à l’échelle mondiale permettra de répondre aux défis de développement qui se posent à tous et contribuera à la réalisation d’un développement durable et équilibré. Le système du commerce multilatéral fondé sur des règles, que représente l’OMC, fait partie intégrante de la gouvernance économique mondiale, en offrant un cadre institutionnel au sein duquel ses membres formulent des règles commerciales multilatérales, contrôlent l’application des politiques commerciales et règlent les différends commerciaux.

Le système commercial multilatéral est le principal instrument de la libéralisation des échanges mondiaux et de la facilitation des investissements. Les accords commerciaux régionaux, bilatéraux et plurilatéraux devraient compléter le système de commerce multilatéral plutôt que de s’y substituer. Des efforts doivent être déployés pour veiller à ce que ces accords soient ouverts, transparents et inclusifs.

Les problèmes engendrés par le protectionnisme commercial demeurent préoccupants dans un contexte de croissance mondiale atone et de lente reprise de l’économie mondiale ces dernières années. Nous allons continuer de lutter contre toutes formes de mesures protectionnistes en vue d’instaurer un environnement propice au commerce et à l’investissement dans toutes les économies. Les valeurs et les principes fondamentaux du système commercial multilatéral doivent être renforcés. Nous nous réjouissons du soutien apporté au système commercial multilatéral par les dirigeants qui ont participé à la table ronde du Forum Belt and Road pour la coopération internationale, ainsi que du consensus obtenu par les BRICS sur la promotion du commerce et du développement – renforcer la coopération pour faciliter les investissements et soutenir le système commercial multilatéral –, et nous saluons aussi l’organisation de l’exposition International Import 2018 par la Chine.

Nous demandons aux membres de l’OMC d’accélérer la mise en œuvre des résultats obtenus lors des réunions ministérielles de l’OMC à Bali et Nairobi, pour faire avancer les négociations relatives aux problèmes non résolus de Doha, et pour entamer la discussion avec l’OMC sur les nouveaux enjeux comme le e-commerce et la facilitation des investissements. Nous soutenons l’ensemble des membres de l’OMC pour qu’ils obtiennent des résultats concrets lors de la onzième conférence ministérielle de l’OMC (MC11) qui se tiendra prochainement à Buenos Aires.

7. Travail et emploi

Un grand nombre de tendances mondiales, y compris la révolution technologique, la mondialisation économique, la restructuration industrielle et l’évolution démographique, notamment le vieillissement de la population, ont de profondes répercussions sur le monde du travail. Ces tendances créent de nouvelles opportunités et de nouveaux défis, et l’avenir du travail sera façonné par nos actions politiques coordonnées et éclairées.

Il convient aussi de noter que la pauvreté et le chômage demeurent de grands défis pour la communauté internationale. Nous devons redoubler d’efforts pour assurer le plein emploi productif et une croissance inclusive, y compris l’égalité hommes-femmes. Pour ce faire, il est primordial de créer plus de possibilités d’emploi, de faire coïncider l’offre et la demande sur le marché du travail, d’améliorer les compétences des travailleurs et de renforcer la protection sociale dans un souci d’équité et de durabilité. Ce sont des éléments politiques fondamentaux pour parvenir au travail décent, réduire la pauvreté et les inégalités et offrir une meilleur avenir du travail pour tous.

Le gouvernement chinois met en œuvre la Stratégie de priorité à l’emploi et une politique d’emploi plus active, tout en poursuivant ses efforts pour parvenir à une couverture universelle de sécurité sociale de sa population et améliorer le système de protection sociale afin qu’il soit plus équitable et durable, et en établissant progressivement un mécanisme de croissance raisonnable des revenus. Grâce à ces efforts, la situation générale de l’emploi est demeurée stable en Chine. Avec ses partenaires sociaux, le gouvernement chinois va continuer de renforcer sa coopération avec la communauté internationale, y compris avec l’OIT, et contribuera activement à l’initiative du centenaire de l’OIT sur l’avenir du travail.

8. Réforme de la réglementation financière

Si les réformes financières introduites après la crise ont renforcé la résilience du système financier mondial, des vulnérabilités perdurent et risquent d’avoir un impact négatif sur la force et la durabilité de la croissance mondiale. La Chine applaudit et soutient l’action du Conseil de stabilité financière (FSB) visant à construire un système financier plus simple, plus sûr et plus juste et à améliorer le cadre de coordination de la réglementation financière.

Nous tenons à souligner les progrès considérables accomplis depuis la crise financière pour transformer le système bancaire parallèle en un financement de marché résilient et nous saluons l’évaluation par le FSB des outils politiques et des instruments de contrôle disponibles pour gérer les risques liés au système bancaire parallèle. Nous appelons à la mise en œuvre pleine et entière, cohérente et diligente des réformes convenues, à la finalisation de Bâle III et des autres parties inachevées du programme de réformes au plus vite, afin d’instaurer un système financier solide et ouvert qui soutienne l’investissement, le commerce et la croissance.

Parallèlement, nous devons rester vigilants face aux nouveaux risques et y répondre de manière appropriée. Nonobstant leur grand potentiel pour faciliter l’inclusion financière, la finance verte, la productivité, l’intégration internationale et la croissance, nous devons être attentifs à la croissance rapide des technologies financières (FinTech) dans une perspective de stabilité financière. Nous appuyons sans réserve les efforts du FSB pour identifier les risques émergents et promouvoir la coopération internationale en vue de libérer le potentiel des innovations technologiques de manière souple et stable à la fois. Le gouvernement chinois est prêt à renforcer sa coopération avec la communauté internationale, y compris le FSB, et jouera un rôle accru dans l’application de l’économie numérique et la promotion de l’inclusion financière et de la finance verte.

9. Gouvernance économique mondiale

Nous renouvelons notre engagement en faveur d’un FMI fort, reposant sur le système des quotes-parts et doté de ressources suffisantes pour préserver son rôle au centre du Filet de sécurité financière mondial. Nous soutenons l’action du FMI visant à renforcer sa coopération avec les accords de financement régionaux, et ses efforts constants pour améliorer encore l’efficacité de ses outils de prêt.

Nous avons avec impatience l’achèvement de la 15e Révision générale des quotes-parts du FMI, y compris la nouvelle formule de calcul des quotes-parts, d’ici les Réunions de printemps de 2019 ou au plus tard lors des Assemblées annuelles de 2019. Nous saluons l’établissement d’un Institut Chine–FMI pour le développement des capacités et espérons une meilleure coopération dans ce domaine. Nous soutenons l’examen permanent de l’utilisation élargie des DTS comme moyen d’améliorer la résilience du système monétaire international. Nous soutenons les travaux constants du FMI visant à améliorer l’analyse et le suivi des flux de capitaux et la gestion des risques associés, y compris le rôle de la politique macroprudentielle.

Nous réitérons notre engagement en faveur d’un Groupe de la Banque mondiale fort, doté des moyens nécessaires pour poursuivre sa mission visant à éradiquer l’extrême pauvreté et à stimuler la prospérité partagée en partenariat avec d’autres. Dans ce contexte, nous soutenons la mise en œuvre d’un examen de la répartition du capital de la Banque et attendons sa conclusion dans les meilleurs délais. S’appuyant sur la forte confiance des actionnaires exprimée dans le cadre de la 18e reconstitution des ressources, nous soutenons aussi l’augmentation du capital de la BERD et de la SFI, en vue d’améliorer les capacités financières des branches des secteurs public et privé du Groupe de la Banque mondiale. Ainsi, la Banque sera mieux à même d’aider les pays à atteindre leurs objectifs de développement, notamment en les aidant à exploiter de manière responsable les ressources de développement, et de promouvoir la croissance, la stabilité et la sécurité à l’échelle mondiale.

Nous sommes d’accord pour dire que cette réunion a été fructueuse et envoie un signal positif de prise en charge conjointe des problèmes, de développement d’une mondialisation économique plus inclusive et mutuellement avantageuse et de promotion d’une économie mondiale ouverte. Nous attendons avec intérêt de nous retrouver pour une nouvelle table ronde l’an prochain.