Convention de l'OIT

Le Nicaragua ratifie la convention (n° 169) de l’OIT sur les peuples indigènes et tribaux, 1989

Le gouvernement du Nicaragua a déposé auprès de l’OIT l’instrument de ratification de la Convention (n° 169) relative aux peuples indigènes et tribaux, 1989, qui a pour but de protéger les droits de ces peuples et de garantir le respect de leur intégrité.

Communiqué de presse | 27 août 2010

GENÈVE (Nouvelles du BIT) – Le gouvernement du Nicaragua a déposé auprès de l’OIT l’instrument de ratification de la Convention (n° 169) relative aux peuples indigènes et tribaux, 1989, qui a pour but de protéger les droits de ces peuples et de garantir le respect de leur intégrité.

M. Néstor Cruz Toruño, Représentant permanent du Nicaragua auprès des Nations Unies à Genève, a remis l’instrument portant la signature du Président du Nicaragua, M. Daniel Ortega Saavedra, à M. Kari Tapiola, Directeur général adjoint et Directeur exécutif du Secteur des normes et des principes et droits fondamentaux au travail du BIT.

La convention (n° 169) est fondée sur la reconnaissance des aspirations des peuples indigènes et tribaux à avoir le contrôle de leurs propres institutions, de leurs modes de vie et de leur développement économique, et à conserver et développer leur identité, leur langue et leur religion dans le cadre des Etats où ils vivent.

En ratifiant cette convention, le Nicaragua s’engage à donner pleinement effet aux dispositions de la convention, notamment en développant une action coordonnée et systématique pour protéger les droits des peuples autochtones du Nicaragua et pour garantir le respect de leur intégrité. L’instauration de mécanismes adaptés et efficaces permettant la consultation et la participation des peuples indigènes et tribaux dans les affaires qui les concernent est la pierre angulaire de la convention.

La convention (n°169) est le seul instrument juridique contraignant qui traite spécifiquement des droits des peuples autochtones. Dans les autres pays où elle a été ratifiée, la convention a offert un cadre aux réformes constitutionnelles et juridiques qui ont conduit au développement de sociétés plus équitables, où chacun trouve sa place. Au Guatemala, la convention (n° 169) a contribué aux accords de paix qui ont mis fin à trente ans de guerre civile entre les groupes autochtones et le gouvernement.

Les peuples indigènes et tribaux représentent au moins 5000 peuples distincts, résidant dans 70 pays différents, et comptent au total 370 millions de personnes.

La ratification nicaraguayenne porte le nombre total des ratifications de la convention (n° 169) à 21.