L’origine de ce livre remonte à 2009, année durant laquelle la Confédération syndicale internationale (CSI) a invité l’Organisation international du travail (OIT) à participer à une réunion régionale de délégués d’organisations syndicales sur le thème du VIH et du lieu de travail, tenue à Singapour. Lors des tables rondes sur la stigmatisation et la discrimination associées au VIH, les représentants de l’OIT et de la Confédération ont souligné l’importance de faire connaître la perspective des travailleurs qui vivent avec ou sont affectés par le VIH ou le sida, afin de démontrer que le travail peut être un lieu de solidarité et d’acceptation de tout un chacun. Cet atelier a permis de conclure que les idées les plus intéressantes pour mettre fin à la stigmatisation et la discrimination sur le lieu de travail ne se trouvent pas dans les lois ni dans les livres, mais proviennent des travailleurs eux-mêmes.

Une telle conclusion a poussé l’OIT et la Confédération à organiser conjointement, en 2010, le premier concours littéraire intitulé “Les travailleurs/euses positifs/ves écrivent!” en Amérique latine avec l’intention d’élargir éventuellement le projet à toutes les autres régions.
Ce concours visait à encourager tous ceux qui vivent avec le VIH et ceux qui leur apportent leur soutien à s’exprimer par la prose, la poésie et la narration qui ont abouti à ce livre.